mardi 19 juin 2012

Toi + moi + tous ceux qui sont seuls



« Le cinéma, c’est  du théâtre en conserve » Louis Jouvet
Après le billet d’hier, difficile de dire mieux que Louis Jouvet !
Être perdu, ne plus savoir qui l’on est et comment donner du sens à notre quotidien, voilà bien le fond de commerce de tout film contemporain digne de ce nom.
Parfois lassant, éreintant, et redondant, cette habitude nous apparaît désormais comme un rite de passage auquel nous ne pouvons échapper. Comme un gage de légitimité de la part du réalisateur, nous disant : je parle de ce que vous vivez.
Les titres des films traitant de ce thème font d’ailleurs appel à une chaleur en décalage avec ce qu’ils exposent utilisant régulièrement le terme « bienvenue ». C’était en tout cas déjà le titre de Bienvenue chez les Rileys dont je louais tous les mérites dans l’article Toucher l’instant. Et, dans un tout autre style, il est vrai Bienvenue chez les Ch'tis !
C’est actuellement le film Bienvenue parmi nous qui est à l’affiche. Il ne déroge pas à la règle. Le « nous » n’est que subtilité puisqu’il n’est pas question de collectif. Il y a simplement deux êtres perdus et éperdument seuls. Deux personnages très différents, mais qui, il faut bien le reconnaître, se retrouvent sur le point de leur solitude.



Le cinéma français ne nous offre pas un chef-d’œuvre. Mais comme dirait Armelle Héliot du Masque et la Plume « nous passons une bonne soirée ! ».
Et en plus, dernièrement, Mousse Mango a été accueilli pour tout plein de bras qui lui souhaitaient la bienvenue !


Alors c’est sûr, je vous la mets cette chanson (non sans auto-dérision, hein !)


Toi + moi + tous ceux qui sont seuls


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