« Le cinéma, c’est du théâtre en conserve » Louis
Jouvet
Après le billet d’hier, difficile de dire mieux que Louis Jouvet !
Être perdu, ne plus savoir qui l’on est et comment donner du sens à notre
quotidien, voilà bien le fond de commerce de tout film contemporain digne de ce
nom.
Parfois lassant, éreintant, et redondant, cette habitude nous apparaît
désormais comme un rite de passage auquel nous ne pouvons échapper. Comme un
gage de légitimité de la part du réalisateur, nous disant : je parle de ce
que vous vivez.
Les titres des films traitant de ce thème font d’ailleurs appel à une
chaleur en décalage avec ce qu’ils exposent utilisant régulièrement le terme
« bienvenue ». C’était en tout cas déjà le titre de Bienvenue chez les Rileys dont je louais
tous les mérites dans l’article Toucher l’instant. Et, dans un tout autre
style, il est vrai Bienvenue chez les
Ch'tis !
C’est actuellement le film Bienvenue
parmi nous qui est à l’affiche. Il ne déroge pas à la règle. Le « nous »
n’est que subtilité puisqu’il n’est pas question de collectif. Il y a
simplement deux êtres perdus et éperdument seuls. Deux personnages très
différents, mais qui, il faut bien le reconnaître, se retrouvent sur le point
de leur solitude.
Le cinéma français ne nous offre pas un chef-d’œuvre. Mais comme dirait
Armelle Héliot du Masque et la Plume « nous passons une bonne
soirée ! ».
Et en plus, dernièrement, Mousse Mango a été accueilli pour tout plein de
bras qui lui souhaitaient la bienvenue !
Alors c’est sûr, je vous la mets cette chanson (non sans auto-dérision, hein !)
…
Toi + moi + tous ceux qui sont seuls
…
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