jeudi 21 février 2013

Ils sont tous fous !


- Pourquoi ne me tues-tu pas ?
- Je ne connais pas la combinaison du buffet.
Fin de partie, Samuel Beckett

Les deux personnages de Beckett ont-il sombré dans la folie ? La question ne se pose pas : le théâtre de l’absurde est au delà du champs de la folie.

Ce qui est certain, c’est que la folie marginalise. Aucune révolution à ce stade.

Sauf quand le sociologue Erving Goffman fait de la folie une construction sociale. Dans Asiles, l’auteur révèle en effet que seules les normes imposées par tous, donnent vie à l’a-normalité.

Happiness Therapy est en cela révélateur : les deux personnages principaux adoptent des comportements déviants suite à des événements bouleversants de leur vie respective. Leur réintégration de la société passe donc par un réapprentissage des normes sociales et des rapports sociaux. Et ce n’est pas un hasard si ce parcours emprunte d’abord le chemin de la danse : la communication non-verbale possède une force insoupçonnée. Elle ne requiert paradoxalement, pas la même énergie que la parole.



Les héros de Happiness Therapy sont au-delà des mots.

Et la folie ne serait-elle pas est un bien partagé ?


Charlie Winston, Crazy


Ils sont tous fous
...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire