- Pourquoi ne me tues-tu pas ?
- Je ne connais pas la combinaison du buffet.
Fin de partie, Samuel Beckett
Les deux personnages de
Beckett ont-il sombré dans la folie ? La question ne se pose pas : le
théâtre de l’absurde est au delà du champs de la folie.
Ce qui est certain,
c’est que la folie marginalise. Aucune révolution à ce stade.
Sauf quand le sociologue Erving Goffman fait de la folie une construction
sociale. Dans Asiles, l’auteur révèle
en effet que seules les normes imposées par tous, donnent vie à l’a-normalité.
Happiness Therapy est en cela révélateur : les deux
personnages principaux adoptent des comportements déviants suite à des
événements bouleversants de leur vie respective. Leur réintégration de la
société passe donc par un réapprentissage des normes sociales et des rapports
sociaux. Et ce n’est pas un hasard si ce parcours emprunte d’abord le chemin de
la danse : la communication non-verbale possède une force insoupçonnée. Elle ne
requiert paradoxalement, pas la même énergie que la parole.
Les héros de Happiness Therapy
sont au-delà des mots.
Et la folie ne serait-elle pas est un bien partagé ?
Charlie Winston, Crazy
…
Ils sont tous fous
...
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